Lamentations (L'Appétit lubrique)
Poème à double ou triple détente qui fait écho à celui publié hier. Je vous laisse découvrir comme hermétique et érotique s'interpénètrent.
Je voulais écrire un poème plein de joyeuse verve.
Comment cela, il y a aussi une double ou une triple détente à mon commentaire ? Mais non, voyons...
LAMENTATIONS
L’appétit lubrique
Oh, Dieu, Bou ! Je m’habite bien;
D’une façon trop pernicieuse
Lorsqu’elle sera là, à Moncuq,
Prés de sa Reine met ses pas
Seulement que par ce coin là.
Montre et bats vite, en ne cherchant
Qu’à pénétrer l’antre cuit, sage
Noue où, pour rat être tenu
Dans la nue, sans supplice, mais
Délices, en banc, dans Fort-Eumans.
Bourg ! Fourqueu, belle et talons, ville
Te maudissant, le Comte est dur
Hêtres sus haies, eaux vives, sang
Mort Dreux, la Fée, la Sionne, va
Passant (vers) la lande Moncor
Pour – je t’espère mou – fou te rage
Afin de mieux t’énerver et
Te voir venir, dansons, corps sage
Comme dans un nid dorloté
Par ses “car est-ce demain” sauvages...
Avril 1999