Réjouissances
En ce samedi, jour des Morts, je vous livre un poème vivant qui se passe de bien des commentaires. Il est assez clair, je crois ;op
Bonne lecture à mes littérataires !
REJOUISSANCES
De fait, un perpétuel va et vient,
Use ma tête; brûle mes reins.
Le frénétisme de mon étreinte,
Sur l’agile échine, je l’éreinte.
A la merci, aux bords de tes mains,
Sans mal me brusquer, tu me contiens.
Je n’ai plus qu’à espérer t’avoir,
Te terrasser grâce à mes atours,
Te mortifier par ma lame chère...
Lorsque je te caresse, je serre
Ce que nos transports changent en tour.
Alors, je sens arriver l’espoir,
Qui, sans dévoiler ce que je veux,
Me laisse entrevoir ton air sérieux
Et la façon dont tu vas déchoir.
Quand tout arrive, calme tes feux,
Sur ton corps lassé, j’ouvre les yeux.
Quant à tes charmes, tu les fais miens.
Le 16 Novembre 1999