Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Litter à taire
12 septembre 2013

Carnets de Paris I

A la Pointe du Vert-Galant, plongeant dans l'onde

Du pont des Arts baigné dans la lumière sombre

La Seine au teint de boue courait en flots sans nombre

Pour faire fleurir la berge en gerbes fécondes.

 

Attendant, impatiemment, le moment propice

Où, piégé par une souvenance, je vire

Tu patientais, depuis toujours, là, sans mot dire

Posant mes mains sur tes hanches, ta vie factice.

 

Je viendrai transporté au sein de mon espoir

Tout absorbé à cet artifice trompeur,

Ton ombre viendra, se frottant à moi, s'échoir

                       

Sans voir, le Monde pressé contre nous, traqueur.

Notre destruction sera alors proche, en nous;

Déjà, presque morts, emportés par le courroux.

Publicité
Publicité
Commentaires
Litter à taire
Publicité
Archives
Publicité